Moi, c'est Mélanie

Mes racines et mon parcours

J’ai grandi avec les deux pieds dans le restaurant de mes parents. Très tôt, j’ai vécu l’effervescence d’une cuisine et d’une salle en plein service, le rythme soutenu, les sacrifices aussi. J’aurais pu choisir de reprendre ce restaurant familial, mais j’ai vu ce que cela leur avait coûté : leur temps, leur énergie, leur vie de famille.

Alors j’ai pris une voie plus « sûre » et « raisonnable » : ingénieure en agroalimentaire, une carrière que j’avais millimétrée, bâtie pour réussir, pendant 10 ans.

Et puis, ce matin d’hiver 2016, à mon retour de congé maternité, tout a basculé. En un instant, la seule chose par laquelle je me réalisais — ma carrière — s’est effondrée.

Et avec elle, c’est tout un pan de mon identité qui s’est fissuré.

Il ne me restait plus qu’une question vertigineuse : qui suis-je… quand je ne peux plus faire carrière, alors que j’ai tout construit autour de ça ?

Se (re)construire pour construire

Ce qui m’a sauvée, ce n’est pas la reconversion. C’est une renaissance.

Une thérapeute, un burn-out détecté in extremis, un CAP Cuisine décroché enceinte de mon deuxième enfant, et surtout… un long chemin de développement personnel. J’ai appris à reconnaître et à apprivoiser ma multipotentialité — ce que je prenais pour une faiblesse était en réalité ma plus grande force.

J’ai choisi de me faire accompagner, de me former, d’investir. Pas pour « changer de job ». Mais pour bâtir un projet à mon image. Une entreprise pérenne, humaine, ambitieuse, et qui ne serait pas juste une source de revenus mais un levier d’émancipation et de transmission.

De salariée à cheffe d’entreprise engagée

J’ai commencé par accompagner des familles à remettre la cuisine au cœur de leur quotidien. Puis j’ai compris que mon engagement allait plus loin. Ce que je voulais vraiment, c’était aider les femmes à prendre LEUR place dans le monde de la Food, trop souvent dominé par des logiques masculines ou sacrifié sur l’autel de la passion.

Alors j’ai fondé Food Entrepreneures.

Parce que je crois que nos business Food sont des leviers d’impact. Que nous pouvons créer une entreprise à notre image, rentable et alignée, sans nous épuiser, ni nous excuser. Et qu’il est temps que les cheffes d’entreprise dans la Food incarnent haut et fort leur savoir-faire.

Construire pour transmettre

Je ne suis pas devenue entrepreneure pour « changer de vie » mais pour retrouver du sens et construire quelque chose de plus aligné — pour moi, pour mes enfants, et pour les (futures) dirigeante qui veulent, elles aussi, se sentir à leur place.

Dans ma lignée, il y avait des bâtisseurs. Mon arrière-grand-père possédait une exploitation de charbon au Cambodge. Mon grand-père avait fondé une entreprise de transport fluvial. Et au fil du temps, j’ai compris que cette fibre entrepreneuriale faisait profondément partie de moi. Je ne cherche pas à reproduire leur parcours, mais je sens profondément que j’ai moi aussi envie de laisser une trace. De créer une entreprise qui a du sens, qui contribue à quelque chose de plus vaste que mon propre succès.

J’ai appris, j’ai investi, je me suis formée. Au marketing éthique et à la stratégie, pour structurer des business Food solides. À la gestion “éco-logique”, pour développer une activité pérenne sans s’épuiser. Et surtout, à la posture de cheffe d’entreprise, que j’essaie d’incarner chaque jour un peu plus.

Aujourd’hui, je transmets à mon tour ce que j’aurais aimé recevoir : des clés concrètes, une vision long terme, et de l’assurance. Pas pour faire de mes clientes des clones, mais pour qu’elles puissent bâtir à leur manière, avec intelligence, stratégie et ambition.

Aujourd’hui, ce que je transmets, c’est cette conviction : nous avons le pouvoir de créer un modèle d’entreprise plus humain, plus libre et plus durable.

Et si mon parcours, mon énergie ou mes outils peuvent aider d’autres femmes à bâtir à leur tour, alors l’héritage prend tout son sens.

Mes convictions

• Je crois que les entrepreneuses de la Food ont un rôle central à jouer dans la transformation de notre société.

• Je crois qu’on peut avoir de l’ambition, gagner de l’argent, et rester profondément alignée.

• Je crois que le succès se prépare, se structure, se cultive — avec méthode, audace et intention.

C’est ce qu’incarne chacun de mes accompagnement, et c’est ce que je souhaite transmettre à mes clientes. Et ceci tant qu’il y aura des femmes brillantes qui doutent encore de leur légitimité à construire un empire.