Dans le cadre d’une reconversion dans la cuisine, la pâtisserie (bref, dans la Food) ? c’est LA question qui se pose quand tu commences à réfléchir à la création de ton business.
Quelle est la meilleure façon de me sécuriser ?
Lâcher ton bullshit job et te consacrer à 100% à ton projet ? Te mettre à mi-temps ? Lancer le projet en plus de ton travail ? Le chômage ?
Il n’y a pas qu’une seule façon de te sécuriser, et chaque solution est bonne 😊 Seulement, le choix va dépendre de ton mindset à l’instant T, et du mindset que tu devras intégrer par la suite pour réussir.
Je distingue 3 types de choix, et aucun n’est meilleur que l’autre. La décision se fera en fonction de toi et de ton aisance financière et/ou à sortir de ta zone de confort.
(cette liste n’est pas exhaustive. Si tu vois d’autres façons de faire, n’hésite pas à m’en faire part pour que je puisse compléter !) 😉
#1 : Lâcher ton job et te consacrer à 100% à ton projet Food
Ca, c’est la plus audacieuse des décisions. Bravo !
L’inconvénient, c’est que tu ne pourras pas retourner dans ton ancien job, si jamais tu veux faire marche arrière. De plus, cela met une forte pression financière, car bien souvent, ce sont les économies personnelles qui vont devoir subvenir aux besoins, le temps que l’entreprise se lance.
Par contre, en termes de mindset, c’est le top ! Car au-delà d’avoir le temps pour t’investir pleinement et efficacement au lancement du projet, cela va te pousser à sortir de ta zone de confort pour aller chercher les leviers les plus audacieux, et donc les plus efficaces, pour réussir. C’est une excellent façon d’être pleinement ENGAGEE dans ta reconversion en cuisine, pâtisserie ou autre.
Par expérience, ce sont ces profils d’entrepreneures Food qui obtiennent des résultats les plus rapides. Pas parce qu’elles sont meilleures, mais parce qu’elles n’ont pas le choix que d’être efficaces.
#2 : Percevoir de l’argent pour entamer ta reconversion sereinement
Le chômage
Il y a le cas du chômage où les indemnités permettent de lancer sereinement son entreprise et de prendre le temps de poser des fondations solides, ou le cas du temps partiel, voire du temps plein.
L’avantage c’est d’avoir moins de pression financière, ce qui laisse la possibilité de poser correctement les bases de ton business Food, sans te sentir à cours financièrement.
Dans le cas de la mise au chômage, le temps est compté. Cela implique que tu devras faire les choses « vite » (pas dans la précipitation, hein !) et de facçon efficace. Il ne s’agira pas de te dire que tu vas prendre le temps de faire les choses au feeling.
La plupart des clientes de Food Entrepreneures qui lancent leur projet, souvent, ont fait une rupture conventionnelle qui leur permet d’avoir une période de chômage. Et être accompagnées c’est ce qui leur permet de construire leur entreprise en 9 mois environ (contre 3 ans en moyenne sans être accompagnées). Certaines ont même leurs 1ers clients dès leur 4e mois d’accompagnement. Ce qui, financièrement, apporte un gros souffle et les conforte dans leur projet !
Les temps partiel et plein
Dans le cas des temps partiel et plein, l’avantage est de continuer à percevoir une rémunération mais cela se corse en termes de mindset : ces profils vont avoir tendance à prendre énooormément de temps pour passer à l’action, pour se challenger là où ce serait nécessaire et parfois, j’ai pu constater un manque d’engagement dans leurs projets.
De même, c’est une situation où cela est très serré en termes de temps disponible pour travailler sérieusement sur ton projet, qui à la longue, va créer de la lassitude qui va entraîner l’abandon du projet.
#3 : Se consacrer à 100% au projet mais garder son emploi.
C’est le principe du congé pour création d’entreprise, par exemple. Cette solution permet de te sécuriser, au cas où ton projet ferait un flop et de pouvoir retrouver ton emploi d’avant.
Là encore, la période est limitée et il n’y a pas de rémunération. C’est une excellente raison pour faire les choses méthodiquement et pour ne pas te retrouver, 1 an après, au même point avec zéro client et devoir reprendre ton emploi. Avec le sentiment amer d’avoir échoué. A savoir que la reconversion professionnelle vers la pâtisserie, la cuisine, et la Food d’une manière générale, demande un temps de transformation !
En résumé
Finalement il n’y a pas de solution parfaite lorsque tu entames une reconversion pour créer ton business Food. Elles ont toutes des avantages et des inconvénients. Les plus confortables ont souvent une contrepartie négative sur le mindset et conduisent bien souvent à l’abandon (trop rapide) du projet. Les autres, qui peuvent être extrêmement inconfortables et risquées, vont conduire à des résultats et à des gros succès, très rapidement.
La clé pour réussir dans la création de ton business Food
Ce sera d’être méthodique, d’avoir un excellent mental et de faire les choses DANS LE BON ORDRE. Pour en savoir plus, c’est exactement ce dont je vais te parler lors du workshop prévu le lundi 16 octobre à 12h30 (avec replay) : de salariée à dirigeante de business Food, réussir en 5 étapes.
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